Schieven Regards V – Herwig Vergult & Eric Rottée : « Walk in the Josaphat park »

Walk in the Josaphat park

Bruce Polin (1960-), een New York’s fotograaf, werkt jaren aan een fotoproject in het Brooklyn Prospect Park.

Hij portretteert allerlei mensen in het park. 

Met een zware 8”x10”grootformaat-camera op zwart/wit film op een stevig statief. 

Een rijkelijk geïllustreerd artikel in de New York Times over zijn project inspireerde ons dit in België eveneens uit te werken. 

Schaerbeek en het Josaphat park leken ons de beste plek om dit doen.

Wat hebben het Brooklyn Prospect Park en het Josaphatpark gemeenschappelijk ? 

De architectuur van de gebouwen rondom het park, groene long midden in de stad, maar vooral de diversiteit van mensen die in het park wandelen, zitten, spelen, praten, liggen, dromen, lezen, eten, drinken, de hond uitlaten …

Zo gedacht, zo ook langzaam en aarzelend begonnen :

Met een grootformaat- of middenformaatcamera, statief meezeulend, lichtmeter rond de hals en dan een plaats in het park vinden om ergens aan te vangen en vele mensen aanspreken. 

Dat laatste leek ons het moeilijkste, wij zijn twee bedeesde mensen. 

Tot onze aangename verbazing accepteerden de meeste passanten.

Met allerlei verhalen verbonden aan fotografie of aan het park zelf. 

Meestal buurtbewoners, maar soms ook van andere plaatsen zoals Wemmel, Moeskroen en vele malen dat we het niet durfden vragen.

De tentoonstelling is het resultaat van twee jaar werk, met onderbrekingen vanwege Corona. 

Het was een moeilijke oefening om de beste portretten te kiezen want elke keer sluit je een emotioneel moment uit.

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Schieven Regards V – Anne-Françoise Tasnier : « Cabinets de curiosités »

Diplômée en Sciences Politiques et en photographie, l’influence de l’histoire, de nos origines, sur l’actualité de nos consciences a très vite éveillé mon regard et m’a poussé à explorer ce questionnement à travers les voyages, les rencontres et l’image.

Ma démarche photographique est intimiste à la recherche du détail, de l’esthétisme, m’offrant le temps de pouvoir sentir l’essence, la profondeur de ce qui me séduit. D’aller toucher là où l’homme, la nature, sa faune et sa flore nous offre toute sa diversité et révèle certains de ses mystères.

Cabinets de curiosités

Apparu en Europe à la Renaissance, le cabinet de curiosités est né de l’idée que l’on pouvait reconstituer le monde entier autour de soi. L’amoncellement d’objets hétérogènes par nature provenant de mondes lointains, avec un goût prononcé pour l’étrange et l’inédit, constituait un point de rencontre entre l’art et la science. De grands catalogues ont été diffusés auprès des savants de toute l‘Europe même s’ils gardaient des traces des légendes et croyances populaires de l’époque car il y était courant d’y trouver des chimères, des traces d’animaux mythiques.

Le principe du cabinet de curiosité a disparu durant le XIXe siècle remplacé par des institutions officielles et des collections privées.

J’ai poussé les portes de collectionneurs, de taxidermistes, d’entomologistes, de collectionneurs belges ainsi que celles des conservatoires, fermés au public, de nos Musées de Sciences Naturelles et autres collections pour vous livrer des images d’ambiances à l’odeur de naphtaline et d’arsenic. Inspirées par les vanités, les cabinets de curiosités et la taxidermie, mes photographies transmettent une perception à la fois personnelle et profonde d’un monde peuplé de chimères, joyaux coloniaux, sang de dragon et cornes de licorne. Tout un univers qui nous transporte au sens premier des choses, là où la nature nous offre tous ses mystères.

Schieven Regards V – Carole Touati : « The Matrix »

Auteur Photographe, j’ai débuté la photographie de manière totalement autodidacte, poussée par un besoin d’expression artistique qui m’anime depuis toujours. 

Mon univers photographique premier est l’espace architectural, ou plutôt celui de la géométrie, des lignes, et de l’abstraction. Un univers qui me permet de porter mon regard sur les formidables détails imaginés par les architectes contemporains. La variété des matières utilisées, les reflets, les formes, sont autant d’éléments qui contribuent à la construction de mes compositions. 

Un univers où l’architecture se fait oublier pour laisser place à l’imaginaire de chacun.  

Une mise en valeur des courbes, de formes, de lignes, et ou la représentation et les associations du lecteur peuvent s’exprimer librement.  

Au fil du temps, je me suis orientée vers la photographie de rue. Cette nouvelle approche m’a permis d’ajouter un volet narratif à mes images, et d’introduire l’émotion liée à la présence humaine. 

Je me suis ainsi très vite passionnée cette pratique, si vivante et palpitante, et le plaisir de capturer un moment, croiser un regard, capter une attitude, anticiper ou être surpris par des situations de vie au détour d’une rue. Des instants éphémères, qui n’existeront plus…

The Matrix

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