Bonjour à vous et un grand merci de bien vouloir consacrer un peu de votre temps à notre projet et surtout nous apporter votre soutien artistique !

Vous pourrez trouver sur cette page les projets des candidats pour l’exposition Schieven Regards IV qui se tiendra en décembre 2021 dans le cadre de « ZOOM, la quinzaine de la photographie » organisée par Philippe Marchal dans le centre d’arts pluriels ‘AUTONOMIE.

Le jury, dont vous faites partie, est composé de personnalités du monde artistique bruxellois. Le collectif Bruxelles Pixels exprimera également, collectivement, son choix.

Vous disposez de 20 points à répartir entre les différents projets soumis à votre regard. La seule contrainte donnée aux candidats est d’avoir un projet cohérent et de qualité concernant Bruxelles.

Vous pouvez attribuer 20 points à un projet et rien aux autres ou répartir ces 20 points entre des projets qui vous parlent. Pas de coup de coeur ? Ce capital de 20 points est à votre disposition et vous avez bien entendu le droit de ne pas le dépenser ou ne le dépenser que partiellement si vous le souhaitez.

Vous pourrez trouver ci-dessous les différents projets soumis à votre vote. Il vous suffira ensuite de compléter le formulaire vous permettant d’enregistrer celui-ci.


01- Quand la lumière caresse Bruxelles

Bruxelles fait une pause et se débarrasse de son éternelle rudesse automnale lorsqu’elle se laisse caresser par la lumière du soleil. Elle nous montre ensuite un côté plus doux qui commence à inonder nos sens de couleurs et d’espoir. Tout devient plus détendu, plus calme et nous faisons plus attention à ce qui nous entoure. Les tons ternes s’évaporent et laissent place à une ville à laquelle nous aspirons et que nous souhaitons voir devenir éternelle. Les jours de pluie prennent enfin un sens et deviennent l’attente qui nous fera vivre des moments indélébiles dans une ville qui ne semble pas se reposer non plus. Lorsque la lumière caresse Bruxelles, nous voulons en faire partie pour toujours et il n’y a pas de couleur qui n’émerge, pas de sourire qui n’apparaisse. Bruxelles rayonne et devient un tableau impressionniste qui déborde de vitalité et de couleurs. 

Cette sélection de photos démontre que Bruxelles a une couleur surprenante lorsqu’elle est baignée de lumière. 


02- Transitions


07- BXL Kaleidoscope

My selection of images for this exhibition depict what for me has been a uniquely Brusseloise photographic journey. The photos are about taking subjects which I find aesthetically wonderful in their own right and pushing myself to stray from the boundaries of accurate representation: to create a new, fantastical perspective, but doing so ‘in-camera’. Although it has taken some time, walking the streets with camera in-hand has slowly opened my eyes to the marvellous eclecticism of the physical city. It has cultivated in me a nascent interest in architecture, and in particular modern architecture, which I have turned into an avenue of photographic exploration through the medium of double exposure.  

What I most like in these photos is the sense of illusion they create. While I actively choose the subjects and the composition, the slightest variation in how the images are overlaid can lead to fantastic and unpredictable results. Just like a kaleidoscope, tiny movements between exposures create new symmetries, new perspectives and new illusions. The subject building or buildings remain recognizable, but the image as whole is a new, and often challenging creation. At first glance, it’s not immediately obvious what we are looking at. It means that the photo is conveying something unique. That there is an element of exploration and discovery in the image. For me, this is the essence of photography.  

Note about the selection: Referring to your call for applicants, I wish to note that I plan to re-shoot a number of the photos in the coming weeks in order to obtain a visually cleaner look. Additionally, I may wish to swap out some photos for newer ones if I manage to expand my work on this double exposure project.   


08- Bruxelles by light

De jour comme de nuit, lumière naturelle comme artificielle, j’entretiens une complicité particulière avec elle. Dès mes premiers pas, mon appareil photo à la main, lors de mes balades bruxelloises, la lumière m’inspire et elle se glisse dans mes prises de vues. Je vous invite à découvrir la capitale, en sa compagnie, au travers de clichés parfois hors du temps. 


12- Heaven is a half-pipe

Bruxelles est une ville vraiment incroyable. Vous l’aimez ou le détestez, mais vous vous en souviendrez toujours. Pas plus grande que les villes de province dans d’autres pays, elle porte sa profondeur et diversité culturelle, digne d’une capitale mondiale, avec une fierté ironique typique qui la place bien en avance sur de nombreuses autres métropoles emblématiques sur le front de la « habitabilité ». Tout comme un défaut ajoute de l’intérêt à un visage autrement parfait, la beauté intrinsèque de Bruxelles est souvent augmentée par ses imperfections. 

Sous le regard sévère du palais de justice planté là à la fin du XIXe siècle pour le dominer d’en haut, se cache le quartier ouvrier « Marolles ». Il est à nouveau piraté, au milieu du XXe siècle, par la construction de la liaison ferroviaire Nord-Sud. Près de l’impressionnant « Kappelekerk » (Église Notre-Dame-de-la-Chapelle), à l’endroit où le chemin de fer disparaît sous terre et en réfutation presque festive de cette horreur, un skate-park a été installé, juste à l’endroit où le quartier des Marolles rejoint le reste du centre de Bruxelles. 

Photographie : littéralement, « dessiner avec la lumière ». Dans cette série, j’ai expérimenté le « jouer avec la lumière », et j’ai essayé de capturer la passion graveleuse et dynamique des skateurs, cyclistes et graffeurs du skate-park, à travers des « contre-jour » extrêmes et l’utilisation de flash en plein soleil. De cette façon, j’espère avoir encapsulé dans un instant fugace, une partie de l’esprit « ketje » indomptable si unique à cette ville étonnante. 


13- Individus hors du temps, dans une ville en mouvement

Bruxelles, comme toute ville, est un lieu de vie et d’agitation.  

C’est un endroit où de nombreuses personnes se croisent, se rassemblent, marchent, courent, interagissent…Une véritable fourmilière où l’activité humaine ne s’arrête jamais. 

Mais c’est également dans cette masse de vie anonyme que certaines personnes se détachent, contrastant avec le rythme citadin qui les entoure. 

Et ces inconnus qui s’arrêtent, s’isolent, se mettent en retrait, sont ceux qui interpellent le regard. Soudainement, ils existent en tant qu’individus distincts du tumulte urbain, ils sont hors du temps, hors de la ville. 

Cette série de photographie s’intéresse à ces situations et à ces personnes, qu’elles soient perdues dans leurs pensées, en train d’attendre, de vaquer à leurs occupations ou d’observer le monde qui les entoure, et qui peut-être les dépasse. 

Elle ne cherche pas à être déprimante ou à stimuler une quelconque tristesse, mais au contraire à provoquer un intérêt pour ces quidams qui peuvent passer inaperçus, et mettre en valeur leur individualisme.  

Parce que c’est un tableau calme et introspectif qui se créé naturellement sous nos yeux quand on y prête attention, un petit tableau qui représente une facette de Bruxelles, au même titre que les lumières de la ville et son animation naturelle. 

Que ce soit dans les Marolles, près de la Bourse ou dans une station de métro, Bruxelles ne manque pas de ces scénettes d’où se dégage, à la manière d’une peinture, une certaine mélancolie, et dont on essaie avec curiosité d’imaginer les pensées des personnages. 


14- Day dream in Wonderland

During this unforeseen lockdown 2020-2021 I had time to get to know myself a little more internally, and to connect with my roots. This self-discovery filled me with the desire to reinvent myself and create something different with photographs that I had already taken over the last five years here in Brussels. These photographs are part of two series, “Childhood” and “The Night”, to which I wanted to inject a new direction. 

Thus, that process began with the creation of a series of photo collages. Stories inspired by my dreams and my memories where my subconscious is in charge of giving life to these moments while my hands reproduce them.  

These series of photo collages where my two daughters are the main protagonists were made by hand (no Photoshop), put together with tape and then scanned and printed in a bigger format. 

For the exhibition I will present some of the original ones (frame 25x25cm) and some printed (Frame 30 x40cm), all will be exhibited in a wooden frame.  

It will be possible to include a sculpture cube made with the real collages where I created an adventure space, where the characters interact with the different spaces, creating what Gabriel García Márquez would call a magical realism. This is where the mixture of my memories and my surreal dreams become a reality, my reality.  

If I am selected this sculpture would need to be made where collages of Brussels will be featured.  


15- Daily Beauty

Longtemps, j’ai cru que Bruxelles ne pouvait pas être une ville de Street Photography. 

Notre capitale n’a pas la hauteur de New York, la classe de Londres ou la prétention de Paris. 

Pourtant, à y regarder de plus près, Bruxelles aussi à des choses à montrer. Au détour de chaque ruelle, chaque place, chaque galerie, on peut y trouver une véritable petite pépite du quotidien. 

Les scènes de la vie de tous les jours se transformeraient presque en case de bande dessinée. 

Un jour, j’ai reçu un commentaire me disant que je mentais, que je ne montrais pas la réalité de Bruxelles. 

Et pourtant, ces photos sont 100% authentique Bruxelleir avec ses manteaux à bouloche, ses petites vieilles à capuche en plastique, ses dandys du Sablon, et cette impression de solitude au milieu de la foule. 


16- Citizens of freedom

Souvent caricaturées, parfois stigmatisées par la presse et les médias de manière générale, les manifestations sont avant tout un lieu d’expression et de discussion. Au travers de cette série, j’ai voulu montrer aux citoyens que les personnes présentes lors de ces évènements peuvent également être un membre de leur famille, un proche ou une connaissance. Ces personnes que l’on côtoie, salue au détour d’une rue, se battent pour des libertés, défendent leurs idées et font avancer le monde et ce parfois contre l’usage de la force. 

Cette série de photographies réalisées à Bruxelles lors d’évènements pacifiques, offre un nouveau regard sur nos concitoyens. 


17- Anthropos

J’aime la poésie intemporelle du noir et blanc. Il s’impose parfois à moi, comme évidence : Certaines de mes photographies ne prennent vie qu’en noir et blanc. C’est le cas pour cette série. J’ai un faible pour les gens isolés, reflet de ma propre solitude. Il n’est pas rare de se sentir seul, même entouré du cœur battant de la ville et de ses gens. On peut facilement se reconnaître dans cet anonymat. Qu’on soit badaud, touriste ou bien qu’on travaille dans les rues de la ville, nous sommes tous Bruxelles. On lui donne vie. 


18- Les lignes et les perspectives de Bruxelles 

La ville de Bruxelles est, incontestablement, l’une des villes les plus importantes de l’Europe, tant au niveau culturel qu’artistique. Elle a une histoire riche de plus de 1300 ans, rythmée par les guerres, les conflits, mais aussi l’expansion et la croissance (économique, démographique…). L’architecture de la ville a évolué au cours du temps, suivant ces épisodes de l’histoire. Des nouvelles constructions ont vu le jour et d’autres ont disparu. 

Aujourd’hui, en une image, on peut reconnaître la ville de Bruxelles. Ces sont en quelques sortes les lignes de Bruxelles. La photo des escaliers peut nous transporter au Mont des Arts tandis que la photo de 9 sphères connectées par des tubes nous emmène près de l’Atomium.  Voilà une des choses que je veux montrer avec mes photos urbaines. 

L’autre aspect mis en évidence par mes photos est la perspective. Cette discipline, qui est d’abord utilisé dans la peinture, se verra ensuite réappropriée par les photographes. On ne peut donc nier qu’il s’agisse d’un point clé dans la photographie urbaine, photographie dont je m’inspire au quotidien. 


19-  LIGHT LIKES NIGHT

Ces photos, prises à Bruxelles entre 2019 et 2021, gorgées de noir contrasté de lumière, tantôt éclatante, tantôt plus discrète, illustrent cette question : la lumière a-t-elle rendez-vous avec le noir ? 


20- GRIT

Il y a ces rues étroites, ces matins en gueule de bois et ces horizons bétonnés.Il y a ces heures qui font ces jours, qui font ces semaines, qui font ces mois.Il y a ces regards, croisés au coin d’une rue,Miroirs éclatés.Une vie de béton,Et quelques traces qu’on voudrait effacer,Ne garder que la brillance,Ne garder que l’éclat.——GRIT, est une tentative de recomposer un chemin cohérent à partir d’instantanés d’une année éclatée sous bien des aspects. 


21- Brussels, Life Of The City 

Brussels, Life Of The City 

Brussels, a city full of different people, cultures and therefore stories. This project is a bout a visual one. I’m mostly trying to showcase the architectural side of Brussels through my work. 

In 2017, I started photography without really knowing what I liked to photograph, all I wanted was to take photos. A year passed and during that time I experimented a lot, from landscape to astrophotography and even wildlife. Eventually I discovered that I was most inspired by the cities, its architecture and its urban environment. I guess it’s kind of because the human eye is naturally attracted to symmetry, lines, patterns, and the cities are full of those elements, you just need to pay attention. Photography has really made me see the world around me with a new eye. 

My work is trying to showcase the beauty « in the everyday life. Taking something ordinary and making it extraordinary is the goal for me .